Friday, September 29, 2006

On n'est pas là pour rigoler

Une année d'échange universitaire, c'est avant tout une opportunité unique d'apprendre. Apprendre dans un environnement nouveau et forcément propice. Apprendre de nouvelles choses, aborder de nouvelles matières, apprendre mieux et plus.
L'échange universitaire, c'est une immersion complète dans une autre culture. C'est apprendre à connaître les sujets et les gens que l'on étudiait de loin. L'échange, c'est apprendre en plein coeur du sujet. C'est passer du théorique au pratique. L'échange universitaire, c'est plus que de l'enseignement, c'est de l'éducation.
...
En fait, vous savez toutEs que je suis certes officiellement là pour études, mais que les vraies raisons sont ailleurs.

Néanmoins, pour l'instant, je n'ai pas vraiment eu le temps de découvrir. Ce que je connais le mieux à Montréal, c'est encore Concordia University.
Un petit tour du propriètaire. Concordia, ses équipes de sports violents avec pom-pom girls, mascottes géantes habillées en haute-couture (véridique), ses chaussettes customisées. Son magasin d'ordinateurs, sa librairie, ses deux semaines de fête gratuite à la rentrée, ses frais d'inscription (13 000$ le semestre quand on ne vient pas du Québec, autant dire que j'apprécie les 6€57 que j'ai payés à la fac pour l'année), ses locaux en plein centre ville de Montréal, son campus, ses secrétaires aimables et compétentes, ses course-packs (en gros, les photocopies du semestre) à 80$, ses produits dérivés (mon préféré : la tasse "My kid and my money go to Concordia University"), ses strings (pas de lien ni de photo désolée), ses préservatifs.
A Mc Gill, nos concurrents directs, également établis sur le marché anglophone montréalais, il y a carrément un sex-shop (ces liens vont avoir du succès je le sens) et un magazine porno. Je cherche sur Concordia et je vous tiens au courant.

Ici, l'étudiant est client. On le fidélise sur plusieurs générations, on l'attire par des campagnes de pub, on l'impressionne avec nos moyens dignes d'une superproduction américaine.
Avantages : Le client est roi. T'as payé, tu l'auras ton diplôme (vous vous voyez acheter un truc qu'on vous retirerait après le passage en caisse !? pis là on parle de dizaines de milliers de dollars). Quand vous allez voir les secrétaires, vous êtes traités en élément central de la fac et non pas en parasite qui l'empêche de terminer sa partier de spider solitaire en paix. La secrétaire canadienne sait que vous payez son salaire et que si vous n'avez pas de problème à régler elle n'aura plus de travail. Facilités de paiement.
Inconvénient : on a un peu l'impression d'être dans une gigantesque usine à vendre de la culture. C'est ennuyeux.




PS : A quand le vibromasseur Lyon III ?

1 Comments:

Blogger Poutine Girl prétend que...

tu as oublié un détail capital sur Concordia, c'est là qu'était le grand chanteur à texte pas du tout à 0.30€ Corneille quand il était au Canada. Tant de culture et d'argent pour faire de la soupe, c'est à en pleurer !
Yammy


c'est étrange, il n'est pas dans le Hall of fame pourtant ...
Mandy


:-)
j'attends aussi les boules de geisha estampillées Clermont 2
Mimile



Et un katana estampillé "IEP de Toulouse", vous croyez que c'est trop demander
Sysy



Vous avez déjà des briquets qui font décapsuleurs !
Mandy

2:46 AM  

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