Titre à venir

Alors que je menais une réflexion profonde sur le syncrétisme d'éclectisme culturel européen et le choc des cultures franco-allemandes, ...

ce qu'elle fait sérieuse, cette première phrase...

Je m'instruisais devant Karambolage quand...

un peu de franchise...

Je procrastinais lorsque ...

trop savant!

J'étais encore en train de glander quand ce nouveau poste s'est imposé à moi telle l'illumination de Vincennes. (ceci est une référence littéraire. que tout le monde fasse comme s'il se souvenait de son cours sur Rousseau et tout ira bien)
En digne héritière d'Archimède (ce gars est connu pour un truc que j'ai moi même découvert toute petite et personne n'en a fait tout un plat), je m'écriai "Bonsanmaicebiensur! Comment n'y ai-je pas pensé avant ? Ce qu'il te faut faire, dis-je ensuite pour ne pas interrompre mon incise car je suis polie, c'est un poste sur le modèle de la chronique "ce qui me manque" !" (pastille de l'émision Karambolage lors de laquelle un allemand qui vit en France ou un français qui vit en Allemagne décrit quels aspects de son pays natal lui manquent)

Me voilà donc partie écrire la chronique d'une exilée pour satisfaire mes avides lecteurs (je ne me fais pas vraiment d'illusions, c'est pour la formule. d'ailleurs moi aussi je suis là parce que j'ai rien de mieux à faire).
Après quelques tentatives, je me suis rendue compte que je n'arrivais pas à rédiger ce texte.
C'est donc qu'il n'y a pas grand chose qui me manque de la France, quelques unEs d'entre vous misEs à part (que celles et ceux qui comptaient m'accuser de démagogie remarquent le quelques unEs). Je vais ici lister le contraire et je sens que ça va me faire du bien. Voici donc :


FRIDAY, DECEMBER 08, 2006

Ce qui ne me manque pas

Mettre le pied dans une déjection canine pour avoir eu la folie de cesser de scruter le sol quelques instants, le parisianisme, le téléthon, trouver des policiers partout (avec des kalash dans le métro, dans les gares, des policiers en voitures avec les sirènes tout le temps, et si possible à 4h du matin sur le Cours Gambetta silencieux), le débat des 35h, mes factures de téléphone, Lyon 3 en tant qu'institution, Diam's, le darwinisme universitaire, la Starac, les dragueurs latins, croire que ça va s'arranger, les bus bondés, Le Figaro, l'administration à la française, les leçons de code, croiser des gens que je connais, la cohue dans les transports en commun, C'est dans l'air, l'odeur des kebabs, un arrière-goût de machisme constant, les gens qui font des sudokus, les kékés dans le métro, la cigarette dans les lieux publics, les papiers par terre, le chauvinisme, Michelin, les lyonnais, le foot à la télé, les retards de la SNCF, l'intolérance franchouillarde, les menus du restau U, les purs jus de tous jus, Carrefour, les dindes de la fac d'anglais (Cecilia Johnjohn, c'est pour toi), la VF, (...)


To be continued