Alors que mon voisin du dessus fait sa énième partie de Tétris avec les meubles de sa chambre, que même Jon dort, qu'Enrik n'est pas sorti de sa chambre depuis de nombreuses heures ("after 9 in the evening, I am not productive - before 9,
I am not productive), je voulais vous faire part d'une réflexion dûe en grande partie à mon cours de transsexual and trannsgender cultural production.
Attention, ça dépote :
Avoir une b***, ça rend con.
Je tiens à m'excuser auprès de Sylvain et d'éventuels autres mâles censés, car il doit bien y en avoir un ou deux autres (non Pierre, tu n'y a plus droit depuis ton fameux "de toutes façons dans le sexe, il y a toujours une question de domination").
Il y a un moment que j'élaborais cette thèse.
Et puis je ne voulais pas globaliser.
Surtout, il me restait quelques doutes : je ne savais pas si cette bêtise était congénitale, dûe au pénis ou à l'éducation ou encore, comme le dit Pierre, à l'érection (trop de sang dans cette partie-là empêcherait l'irrigation du cerveau). C'est définitif : le pénis est en cause.
En effet,
Max Valerio, ancienne lesbienne devenue homme grâce aux progrès de l'endocrinologie et de la
phalloplastie, écrit dans son
Testosterone files, et je traduis :
Je sais, il faudrait juger sur les actes et pas sur les mots. mais enfin, quand on n'a que les mots, comment fait-on?
"Dans mon phantasme, je suis un homme et je baise avec une lesbienne. C'est sa première fois depuis longtemps. Elle n'est pas vierge avec les hommes, mais ça fait quelques années qu'elle ne s'en est pas fait un.
Je suis fort et mon torse est dur et souple. Cette lesbienne a besoin d'une bite et je suis le mec parfait pour la contenter. Violents, bons et profonds sont les aller-retours saccadés, puis je la soulève, puis je pousse ses hanches sur ma bite pour aller plus profond. J'excite les lèvres de sa chatte avec mon gros gland.*
Elle a honte de se sentir aussi bizarre et dépassée par ces sensations. Elle aime ça tellement plus qu'elle n'aurait jamais pensé.
Je la convertis à l'hétérosexualité".
Je peux scanner le texte en anglais, si ça intéresse quelqu'unE.
Cet homme, en tant qu'ancienne lesbienne, doit connaître la lourdeur de ce vieux phantasme masculin, et pourtant...
J'ai donc raison : être équipé d'un pénis rend stupide.
* Note du traducteur : et ça se dit poète ?!
PS : La prochaine dois : la révolution des lesbiennes radicales.
PS 2 : grâce à
Télérabais et à Virgin Mobile, vous pouvez m'appeler pour le prix d'un tarif local en composant le 0811 310 310 (d'un poste fixe, cabine exclue) puis le 514 432 5554 (il faut peut être mettre 001 devant).
n'oubliez pas le décalage horaire et mon décalage personnel : n'appelez pas avant 17h chez vous. si je n'ai pas d'appel je ferai une déclaration plus retentissante.