Friday, September 29, 2006

passons.



Je vous ai senti moyennement ouverts aux valeurs humanistes du partage des savoirs...
je change donc de sujet pour vous dire que les French fabs vont voir le concert des Raconteurs samedi soir.




Je rappelle pour ceux du fond à côté du radiateur : grâce à Télérabais et à Virgin Mobile, vous pouvez m'appeler pour le prix d'un tarif local en composant le 0811 310 310 (d'un poste fixe, cabine exclue) puis le 514 432 5554 (il faut peut être mettre 001 devant).
n'oubliez pas le décalage horaire et mon décalage personnel : n'appelez pas avant 17h chez vous. si je n'ai pas d'appel je ferai une déclaration plus retentissante.

Concordia, le Savoir avec un grand $

Alors que mon voisin du dessus fait sa énième partie de Tétris avec les meubles de sa chambre, que même Jon dort, qu'Enrik n'est pas sorti de sa chambre depuis de nombreuses heures ("after 9 in the evening, I am not productive - before 9, I am not productive), je voulais vous faire part d'une réflexion dûe en grande partie à mon cours de transsexual and trannsgender cultural production.

Attention, ça dépote :
Avoir une b***, ça rend con.
Je tiens à m'excuser auprès de Sylvain et d'éventuels autres mâles censés, car il doit bien y en avoir un ou deux autres (non Pierre, tu n'y a plus droit depuis ton fameux "de toutes façons dans le sexe, il y a toujours une question de domination").
Il y a un moment que j'élaborais cette thèse.
Et puis je ne voulais pas globaliser.
Surtout, il me restait quelques doutes : je ne savais pas si cette bêtise était congénitale, dûe au pénis ou à l'éducation ou encore, comme le dit Pierre, à l'érection (trop de sang dans cette partie-là empêcherait l'irrigation du cerveau). C'est définitif : le pénis est en cause.
En effet, Max Valerio, ancienne lesbienne devenue homme grâce aux progrès de l'endocrinologie et de la phalloplastie, écrit dans son Testosterone files, et je traduis :
Je sais, il faudrait juger sur les actes et pas sur les mots. mais enfin, quand on n'a que les mots, comment fait-on?

"Dans mon phantasme, je suis un homme et je baise avec une lesbienne. C'est sa première fois depuis longtemps. Elle n'est pas vierge avec les hommes, mais ça fait quelques années qu'elle ne s'en est pas fait un.
Je suis fort et mon torse est dur et souple. Cette lesbienne a besoin d'une bite et je suis le mec parfait pour la contenter. Violents, bons et profonds sont les aller-retours saccadés, puis je la soulève, puis je pousse ses hanches sur ma bite pour aller plus profond. J'excite les lèvres de sa chatte avec mon gros gland.*
Elle a honte de se sentir aussi bizarre et dépassée par ces sensations. Elle aime ça tellement plus qu'elle n'aurait jamais pensé.
Je la convertis à l'hétérosexualité".

Je peux scanner le texte en anglais, si ça intéresse quelqu'unE.

Cet homme, en tant qu'ancienne lesbienne, doit connaître la lourdeur de ce vieux phantasme masculin, et pourtant...

J'ai donc raison : être équipé d'un pénis rend stupide.



* Note du traducteur : et ça se dit poète ?!



PS : La prochaine dois : la révolution des lesbiennes radicales.

PS 2 : grâce à Télérabais et à Virgin Mobile, vous pouvez m'appeler pour le prix d'un tarif local en composant le 0811 310 310 (d'un poste fixe, cabine exclue) puis le 514 432 5554 (il faut peut être mettre 001 devant).
n'oubliez pas le décalage horaire et mon décalage personnel : n'appelez pas avant 17h chez vous. si je n'ai pas d'appel je ferai une déclaration plus retentissante.

Narcisse et le mur






























PS : Je rappelle aux moqueurs qu'il fait 6° le petit matin. D'où le retour de mon mother-hand-made bonnet.

la soirée des premières fois

Ce blog ne fait pas exception à ma cohérence habituelle puisque je m'en vais de nouveau vous parler de samedi soir.

La soirée des premières fois donc : il y a d'abord eu la première poutine (post précédent qui n'a pas rencontré un grand succés sur le plan des commentaires).


Après, il y a eu les premières Foufounes électriques, bar très important sur Montréal. Nirvana a joué aux Foufounes avant de trouver la gloire. Je m'attendais à quelque chose de plus alternatif... un peu trop punk à roulettes.
Bref, à ma droite, une photo de Sysy (qu'on reconnaît aisément) sur le point de faire un coup complètement incompréhensible mais réussi, au billard.




après les Foufounes, nous avons été manger du sucré dans un "restaurant-minute" (un fast-food). Nancy la québécoise a alors déclaré "je vais me prendre une petite molle, ça me fera du bien" avant d'aller commander une glace italienne. elle est sympa, Nancy, mais on ne comprend pas toujours ce qu'elle veut dire.
à ma gauche, ma première queue de castor : banane-chocolat-quelque chose de sucré sur une sorte de pâte à gauffre étalée et frite à l'huile.
amiEs de la diététique, adieu !

comprenez les québécois : ici, l'hiver (d'octobre à février), il fait facilement -30. il a donc fallu développer des trésors d'intelligence pour ne pas mourir de froid. de nos jours, on trouve des tunnels un peu partout pour ne jamais mettre le nez dehors.
mais avant ?
avant, on mangeait du gras pour se tenir chaud...
Je pense qu'un repas poutine-queue de castor apporte les calories d'un mois d'alimentation de Kate Moss. de quoi tenir quelques heures dans le froid donc.



Ici, une photo prise sur "Fugues", le magazine du Village.
Ce n'est pas très lisible... c'était une pub pour les "jeudis 3P : popcorn - pizza - porno" dans un club gay branché.

La nourriture II - La poutine

Pour fêter notre premier mois à Montréal (un peu en avance, parce que je passais la soirée du 24 avec Eleuthera), nous avons été manger de la poutine.

Un monument local, la poutine. Je vous laisse admirer.

J'entends les non-canadiens se demander "Maikeskecékecevomi ???!".
Non mes amis, je vous arrête, ce plat n'est pas le résultat d'une indigestion, même s'il peut en être la cause, c'est un art de vivre ! Ici, on ne plaisante pas avec la poutine. Mac Donald's a même dû développer une ruse pour s'imposer sur le marché local : ici, on peut "poutiniser" sa frite. eh oui.

Les ingrédients :
- des frites
- une gravy sauce (traduire ne servirait à rien... c'est une sauce qui est censée imiter le goût d'un jus de viande. dans le faits, imaginez une sorte de caramel salé)
- du "fromage". élement clef, c'est lui qui distingue une grande poutine d'un vulgaire tas de calories. à Montréal, on insiste bien : dans une bonne poutine, le fromage fera "squitch" quand on mâche.
La poutine, ça doit être cheap et ça le sera : le fromage, c'est du caoutchouc. j'ai testé, ça fait squitch même après 5 ou 6 coups de dents.

Néanmoins, au final, c'est pas mauvais. la nôtre était juste un peu salée.

Pour les assoifféEs de connaissances pitoresques et inutiles, l'article de wikipedia sur cette canadiennerie en cliquant ici.

Pour ceux qui comprennent le québécois, une vidéo d'anthologie ici.















PS : Ya du nouveau dans les aventures de Malika et sous Vu à Montréal.

J'en suis !

Grâce à une petite carte et à ma tête de gangster, je peux bénéficier d'une couverture sociale au Québec. Ceci exclut les "denturologues" qui ne sont pas remboursés ici. Je dois me renseigner pour les semelles orthopédiques d'ailleurs.

Bref, je peux maintenant dire que je suis installée au Canada !
Oui !

Une petite blague du cru : Qu'est-ce qu'un canadien?

La nourriture I - Des légumes !!!

Ce soir, en sortant de la fac après un fascinant cours de Web theory and translation, j'ai vu un bus qui allait directement sur ma ligne de métro, la bleue, pour les non-montréalais. Ce bus a toujours été là mais enfin que voulez-vous, c'est comme Pluton (ou Mercure ?) : je ne le cherchais pas donc je ne l'avais jamais trouvé.
Oui, je sais, je fais sourire les organisés, les maniaques de la carte, ceux qui pourraient dessiner le plan d'une ville avant d'y avoir mis les pieds. Je vous le dis bien fort : Je ne vous envie pas. Certes, vous auriez pris ce bus dés le début, mais vous n'auriez jamais connu cette joie enfantine du désorienté qui a trouvé un raccourci génial, ce sentiment d'avoir une chance inouie vous est interdit.
Ici, le bus, c'est très codifié : on fait la queue. Il y a donc d'immenses files devant les arrêts de bus. C'est assez destabilisant au début, ces gens qui attendent devant un poteau. Premier arrivé, premier entré. Personne n'ose doubler puisqu'on ne peut pas le faire en douce. Frustration des mamies de ne pouvoir piquer la place d'honnêtes jeunes gens ! J'ai donc fait la queue, montré ma carte au gentil chauffeur et pris une place dans civisme tout anglo-saxon.
Par miracle, je suis descendue au bon arrêt parce que j'ai vu le sigle du métro au moment où les portes se refermaient. Ici, les arrêts n'ont pas de nom mais des numéros et ils ne sont pas annoncés. En clair, tant qu'on n'a jamais été quelque part, on n'ira pas.
Et là, à la sortie du bus, un grand chapiteau ouvert 24/24 rempli de petits stands de légumes qui avaient l'air naturels.
Qui va acheter des courgettes au milieu de la nuit un 20 septembre glacial ?
Depuis le marché de Sarajevo, me promener entre des légumes ne m'avait plus procuré une telle délectation.
Bon, j'ai fait des courses, ce qui n'est pas très intéressant.
Demain je commence un long reportage, une enquête de fond, sur la nourriture québécoise. Ce peuple fascinant a trouvé mille manières d'accomoder la mayonnaise, de quoi vous faire tous venir j'en suis sûre.



PS : A l'heure indue où je vous parle, Enrik est dans sa chambre avec une petite brune qu'il a ramené ce soir. C'est dur, mais je tiens.

PS2 : En cherchant une définition du machiavélisme, je suis tombée sur un test. Mon résultat :
"The Machiavelli personality test has a range of 0-100
Your Machiavelli score is: 74
You are a high Mach, you endorse Machiavelli's opinions.
High Machs constitute a distinct type: charming, confident and glib, but also arrogant, calculating and cynical, prone to manipulate and exploit.
Most people fall somewhere in the middle, but there's a significant minority at either extreme
.
"

Néanmoins, tout n'est pas perdu :"True low Machs, however, can be kind of dependent, submissive and socially inept. So be sure to invite a high Mach or two to your next dinner party."

Toi aussi, apprends que tu es une ordure en cliquant ici. C'est en anglais.

PS3 : à chacun sa Bible : "En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font place aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence."
(Nicolas Bouvier)
"

Songe d'une soirée d'été

Hier, en rentrant du centre-ville où un Second Cup m'avait servi un immense verre d'un quelque chose sucré beaucoup trop grand pour un estomac européen, j'ai eu envie de me coucher sur la pelouse devant l'église du quartier. Celle-là même qui accueille tous les écureuils du voisinage.

Je me suis donc étalée de tout mon long, les bras en croix, et j'ai mis de la musique pour mieux vivre cette drôle d'ivresse sucrée.
"How I wish you were here".
Je n'avais rien de mieux à faire, et c'était le moment où jamais de profiter de la relative chaleur. Toute la ville cherche à profiter de l'été autant que possible. Un étrange sentiment de décadence.
Il s'est mis à pleuvoir peu après, mais ce moment était extrèmement doux. Le ciel ici non plus n'est jamais noir, la pollution lumineuse le teinte d'un léger rouge. Il ne fait jamais vraiment nuit à Montréal.
Vent dans les arbres et gros nuages.
J'ai failli m'endormir.




PS : puisqu'en matière de compliments (comme en matière de sexe), on n'est jamais mieux servie que par moi-même : je tiens à dire que je suis assez contente de l'esthétique de mon nouveau blog.

On n'est pas là pour rigoler

Une année d'échange universitaire, c'est avant tout une opportunité unique d'apprendre. Apprendre dans un environnement nouveau et forcément propice. Apprendre de nouvelles choses, aborder de nouvelles matières, apprendre mieux et plus.
L'échange universitaire, c'est une immersion complète dans une autre culture. C'est apprendre à connaître les sujets et les gens que l'on étudiait de loin. L'échange, c'est apprendre en plein coeur du sujet. C'est passer du théorique au pratique. L'échange universitaire, c'est plus que de l'enseignement, c'est de l'éducation.
...
En fait, vous savez toutEs que je suis certes officiellement là pour études, mais que les vraies raisons sont ailleurs.

Néanmoins, pour l'instant, je n'ai pas vraiment eu le temps de découvrir. Ce que je connais le mieux à Montréal, c'est encore Concordia University.
Un petit tour du propriètaire. Concordia, ses équipes de sports violents avec pom-pom girls, mascottes géantes habillées en haute-couture (véridique), ses chaussettes customisées. Son magasin d'ordinateurs, sa librairie, ses deux semaines de fête gratuite à la rentrée, ses frais d'inscription (13 000$ le semestre quand on ne vient pas du Québec, autant dire que j'apprécie les 6€57 que j'ai payés à la fac pour l'année), ses locaux en plein centre ville de Montréal, son campus, ses secrétaires aimables et compétentes, ses course-packs (en gros, les photocopies du semestre) à 80$, ses produits dérivés (mon préféré : la tasse "My kid and my money go to Concordia University"), ses strings (pas de lien ni de photo désolée), ses préservatifs.
A Mc Gill, nos concurrents directs, également établis sur le marché anglophone montréalais, il y a carrément un sex-shop (ces liens vont avoir du succès je le sens) et un magazine porno. Je cherche sur Concordia et je vous tiens au courant.

Ici, l'étudiant est client. On le fidélise sur plusieurs générations, on l'attire par des campagnes de pub, on l'impressionne avec nos moyens dignes d'une superproduction américaine.
Avantages : Le client est roi. T'as payé, tu l'auras ton diplôme (vous vous voyez acheter un truc qu'on vous retirerait après le passage en caisse !? pis là on parle de dizaines de milliers de dollars). Quand vous allez voir les secrétaires, vous êtes traités en élément central de la fac et non pas en parasite qui l'empêche de terminer sa partier de spider solitaire en paix. La secrétaire canadienne sait que vous payez son salaire et que si vous n'avez pas de problème à régler elle n'aura plus de travail. Facilités de paiement.
Inconvénient : on a un peu l'impression d'être dans une gigantesque usine à vendre de la culture. C'est ennuyeux.




PS : A quand le vibromasseur Lyon III ?

Elections

Depuis quelques jours, le Front National fait campagne. Vous allez tous recevoir,dans vos boîtes aux lettres(postales...), un petit questionnaire à remplir et à renvoyer dans une enveloppe T.

ATTENDEZ AVANT DE TOUT JETER !

La particularité de l' enveloppe T, si vous la renvoyez, c'est qu 'elle est payée par le destinataire, donc par le FN. Comme les règles de financement des campagnes électorales sont assez strictes, les fonds qui seront dépensés pour ce routage ne pourront être utilisés pour d'autres tracts ou affiches.


Alors, jetez le questionnaire, mais renvoyez tous votre enveloppe T au FN en la garnissant à votre goût...


A diffuser le plus largement possible !!

Ceci n'est pas une devinette

C'est rose fluo, ça dégorge sur le riz à force d'être plein de colorant, c'est comestible (?), c'est croquant, ça n'a pas beaucoup de goût (tout de même assez pour trouver que ce n'est pas bon).
On peut supposer que c'est d'origine végétale (c'était dans une "assiette végétarienne") mais rien ne l'atteste.

Qu'est-ce que c'est ?






PS : n'attendez pas ma réponse, en fait je ne sais vraiment pas ce que c'est.

Bowling for Montréal

J'aurais bien aimé bloguer le quiproquo du cours de traduction : la prof disait qu'elle comprenait qu'on sèche dans ces conditions. je pensais qu'elle parlait des conditions météorologiques (un vrai temps breton) mais en fait elle faisait allusion à la personne déguisée en Sylvain qui a fait irruption avec un fusil dans la cafétéria du Dawson College, lycée anglophone bien sous tous rapports.
En fait, je suis surtout vaguement mal à l'aise.
c'est qu'on est en Amérique, la société va avec.

Du coup, je me suis un peu renseignée : les armes sont en théorie en vente libre, mais on ne trouve jamais d'armurerie. Je dois élucider ce mystère.
En outre, j'ai appris lors du cours de révolution sexuelle que l'avortement n'était pas légal ici. Il n'est pas illégal non plus, les femmes peuvent se faire avorter tant que c'est en quelques sortes considéré comme un problème privé, une petite opération de l'importance de la brûlure d'une verrue. les femmes peuvent se faire avorter, pourquoi lutter pour obtenir quelque chose d'acquis ? c'est un équilibre précaire qui n'inquiète personne.
Pas si avancé que ça, le Canada.

Aujourd'hui les enfants, cours de révolution sexuelle !

Me voici donc installée à Montréal, et pour ceux qui suivent et s'intéressent, oui, j'ai réussi à prendre les cours que je voulais.
Je suppose que le cours de linguistique appliqué de graduate studies auquel je peux assister après moult pérégrinations à travers Montréal ne vous passionnera pas, bande de petits mécréants...
Je serai donc plus vendeuse en abordant l'aspect le plus joyeux de mes études à l'Université Concordia : le cours de "sexuality/identity & politics" qui n'est autre qu'un cours de révolution sexuelle. Je vois déjà vos petits yeux assoiffés de connaissances pétiller. (cochons !)
Le prof est persuadée que les minorités sexuelles prendront un jour le contrôle du monde et ce jour-là, oui mes frères, on pourra enfin s'habiller en cuir dans toutes les rues de Montréal et pas seulement dans le Village.
Aujourd'hui, on a commencé par un texte de GRAMSCI afin de devenir de parfaits petits révolutionnaires (que ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir une prof de philo marxiste cliquent ici pour un petit topo sur ce que l'Italie a porté de plus grand).
Tout ceci a lieu dans une annexe de la fac située, je vous le donner en mille, dans un centre commercial, ça sent la frite et le hamburger mais on est en bonne compagnie : ya des filles pas épilées en short, des gens dont le sexe est à première vue indeterminable et un jeune homme qui a l'air de se prendre pour un punk parce qu'il a une dread mais qui sent trop le propre pour en être.
Tout ce que cette institution peut compter de plus étrange est donc présent soit ici soit dans mon cours de Transsexual and transgender cultural production mené de main de fer par Trish Salah. Le premier cours de Trish a été mémorable. Mettez-vous à ma place : je regardais le tableau lorsqu'un fort viril "Good evening everyone" m'a sorti de la rêverie dans laquelle j'étais profondément enfoncée. J'ai alors tourné la tête pour découvrir une jeune femme en jupe dont la pomme d'Adam laissait malheureusement deviner le passé de jeune homme. Le choc premier passé (tout de même, je viens de Lyon III, ne l'oublions pas), le cours a été très intéressant.
La prochaine fois, les joies de la coloc !

Administration soviétique, la suite (et fin ?)

Mes chers lecteurs qui ne supportez pas de me savoir malheureuse de l'autre côté de l'océan,
"Pauvre Mandy qui va devoir suivre des cours de linguistique de choses qu'elle a certes totalement oubliées mais déjà étudiées !" vous dites-vous.
Non, mes chers, je viens par ce poste vous rassurer : l'administration de Concordia veille au grain et j'ai pu aujourd'hui avoir un papier officiel qui me déclarait moitié undergraduate moitié graduate. en bref, pour ne point trop jargonner, j'ai quelques chances de suivre ce que je veux suivre.
dormez en paix mes agneaux, je vais mieux !

Montréal lumineuse

Longue et fructueuse journée que je raconterai peut être à l'occasion. Entre mille autres choses, j'ai pris le temps de marcher à (tort et à) travers la ville.












































Celle-ci représente à mon avis le mieux Montréal : un immense gratte-ciel, une petite église anglicane qu'on croirait échappée de la campagne anglaise et un gros pick-up à l'américaine.






















... et le premier qui vient m'emm* avec ses symboles phalliques aura des nouvelles de mon côté castrateur

Administration soviétique, la suite (et fin ?)

Mes chers lecteurs qui ne supportez pas de me savoir malheureuse de l'autre côté de l'océan,
"Pauvre Mandy qui va devoir suivre des cours de linguistique de choses qu'elle a certes totalement oubliées mais déjà étudiées !" vous dites-vous.
Non, mes chers, je viens par ce poste vous rassurer : l'administration de Concordia veille au grain et j'ai pu aujourd'hui avoir un papier officiel qui me déclarait moitié undergraduate moitié graduate. en bref, pour ne point trop jargonner, j'ai quelques chances de suivre ce que je veux suivre.
dormez en paix mes agneaux, je vais mieux !

Jean Moulin entre en résistance contre ses étudiants

Il était une fois une jeune fille qui rêve d'aller au Québec depuis bientôt 6 ans.
Un jour, en se perdant dans les études supérieures, elle rencontre Lyon III Jean Moulin qui connaît bien les facultés du Québec. Alors la jeune fille décide de lui faire confiance.

Six mois plus tard :
Madame Sahli, Mademoiselle Adrian, Monsieur Hadley,

Je suis présentement en échange à l'université Concordia à Montréal et une
négligence du bureau des relations internationales fait que les cours pour
lesquels je suis venue en priorité au Québec ne me sont pas accessibles.
Je cours aux quatre coins de Montréal depuis maintenant deux semaines, et
j'ai passé deux mois à écrire et appeler des secrétariats. Aujourd'hui
j'ai enfin eu la clef du mystère...
En effet, je n'ai accés qu'aux cours d'undergraduate studies alors que je
suis en maîtrise, autrement dit, j'ai déjà gradué.
Il vous faut donc renvoyer dans les plus brefs délais, par fax, une lettre
d'échange, ou je ne sais quoi. C'est une lettre que vous avez forcément
déjà envoyée m'a-t-on dit. Et donc cette fois, il faut simplement préciser
que je ne suis pas en premier cycle mais bel et bien en deuxième afin que
je ne passe pas mon année à apprendre des bases que je possède déjà.
J'espère en outre que je pourrai négocier avec certains professeurs pour
qu'ils rouvrent les inscriptions. Valider une année de maîtrise en France
sans un cours au dessus de la troisième année au Canada me semble
compromis mais je n'en serais nullement responsable.

Le numéro de fax du bureau des relations internationales de Concordia :
514 848 2888

Cordialement,


Amandine A*


( Remarquez la correction de cette lettre alors que j'ai juste envie de vider les tripes d'Alida Sahli ou de la responsable de la "négligence" au coupe-ongles.)

Première sortie montréalaise

Ah mes amis, les folles nuits de Montréal, j'en avais entendu beaucoup de bien.
Entre les "foufounes électriques" et l'ambiance de la vieille ville, je me préparais à une soirée absolument décadente quand ce soir dame Mimile, sieur Sysy et moi-même nous décidâmes à aller faire notre premier tour nocturne dans le village (www.unvillageunmonde.com)
Pour vous dire à quel point cela me semblait énorme, j'avais même fait toilette.
Je me voyais déjà dans un monde parallèle.

...
La réalité est toute autre.
Le Village ne ressemble certes absolument pas au Marais. J'aurais donc pu l'aimer. C'était sans compter sur le côté franchement tiens-comment-ai-je-atterri-dans-un-clip-des-village-people. Dans le Village donc, on trouve beaucoup de vieux hommes (pour ne pas dire des vieux beaux) avec petits boucs et, au choix, une panoplie de cuir, un déguisement de policier...
Bon, il y avait bien quelques travestiEs devant le cabaret Mado, mais pas de quoi fouetter ce que vous savez.



Cela dit, en rentrant après avoir mangé un bout, nous avons trouvé notre premier beau blaireau québécois : un jeune homme qui se promenait avec un énorme poste de radio sur l'épaule, qui jouait une sorte de chose bruyante, son pourri bien entendu. Jusque là, ça ressemble aux années 80. Que nenni ! Si l'on regarde plus attentivement, on verra bien que le poste de radio est une grosse voiture qui a la Jackie's touch (petits néons au niveau des roues)

Cher lecteur, j'ai pris des risques inconsidérés pour t'offrir cette image prise sur le vif. Profite !

Thursday, September 28, 2006

c'est reparti

blabla